Le douzième album du collectif belge DAAU est la bande son d'une série de courts métrages d'animation abstraits du musicien et artiste Rudy Trouvé, qui a également joué le rôle de directeur de la création pendant le processus d'enregistrement.
Solo for Tamburium présente l'œuvre majeure la plus récente de la compositrice Catherine Christer Hennix, qui joue ici d'un instrument de sa propre création, une interface à clavier contrôlant une suite de quatre-vingt-huit enregistrements de tambûrs accordés avec précision, créant ainsi un flux continu de riches interactions harmoniques.
Solo for Tamburium présente l'œuvre majeure la plus récente de la compositrice Catherine Christer Hennix, qui joue ici d'un instrument de sa propre création, une interface à clavier contrôlant une suite de quatre-vingt-huit enregistrements de tambûrs accordés avec précision, créant ainsi un flux continu de riches interactions harmoniques.
Un disque de musique « brute » et sensible (objets sonores et voix) fait par des patients de l'hôpital psychiatrique du Havre, accompagnés par Aude Romary au violoncelle et par Nosfell.
Le coffret rétrospectif, luxueux et monumental, de François Bayle : 15 CD couvrant un demi-siècle (1963-2012) de création acousmatique, accompagnés d'un livre de 160 pages avec divers textes, un entretien de 2012 avec Thomas Baumgartner, la présentation et le catalogue commenté des œuvres par Régis Renouard Larivière, et des photographies.
Une archive sonore explorant la communication inter-espèces et la transcription musicale, issue des recherches de Renato Leotta sur la Posidonie de Méditerranée.
Un drame musical et opératique présenté au théâtre Hebbel de Berlin en 1994 – une œuvre essentielle de Sven-Åke Johansson & Alexander von Schlippenbach.
Une série de pièces axées sur les qualités sonores électromagnétiques des tramways, des autobus et des infrastructures connexes, composées à partir d'enregistrements réalisés entre 2021 et 2022 par Christina Kubisch lors de ses « promenades électriques » à Prague, Rome, Bangkok et Bratislava.
Deux œuvres, enregistrées à 14 ans d'intervalle, basées sur des improvisations instrumentales jouant avec les propriétés acoustiques à l'intérieur de plusieurs garages.
Disponible en vinyle après une édition cassette ultra limitée en 2023, Adage Vestige constitue peut-être le travail le plus ambitieux de la musicienne et artiste visuelle franco-belge à ce jour, proposant un voyage captivant en deux longs morceaux expérimentaux entre folk, drone, musique concrète et art sonore.
NPVR est le duo avant-gardiste composé du regretté Peter Rehberg et de Nik Void. Les Editions Mego présentent leur deuxième et dernier album, issu de sessions enregistrées à la suite de leur premier opus en 2017, donnant à entendre un paysage particulièrement riche qui réunit de manière organique une variété de genres musicaux, en abolissant les frontières entre musique industrielle, électroacoustique, ambient, drone ou techno.
Keiji Haino, Jim O'Rourke et Oren Ambarchi reviennent en power trio pour leur douzième album, leur plus épique à ce jour, un monumental triple disque oscillant entre improvisation délicate, électronique teintée de psychédélisme, post-punk tendu et free noise dévastateur.
Deuxième volume thématique de la série « Aquapelago », une collection de split avec laquelle des artistes sélectionnés offrent leur propre vision des cultures et des communautés entourées d'eau, ce disque réunit deux géants de l'improvisation, Mike Cooper et Pierre Bastien, qui proposent un voyage sonore inspiré par le majestueux et mystérieux océan Indien, vaste espace délimité par l'Afrique, l'Asie et l'Australie.
Le deuxième album du compositeur et artiste sonore portugais s'ouvre à un « paysage sonore surréaliste rempli de sons réels et rêvés » : une fiction sonore kaléidoscopique élaborée à partir d'une variété de sources – tambours, voix, boucles et collages oniriques, flûtes, synthétiseurs spectraux – abolissant tout repère temporel et géographique.
Deux collages pour bande magnétique inédits, réalisés au Studio de phonologie de la RAI à Milan, témoignant de l'intérêt profond et constant d'Aldo Clementi (1925-2011) pour la musique électronique et concrète et de l'importance de son rôle pour l'essor de la musique expérimentale italienne des années 1960.
La réédition anniversaire remasterisée du premier album solo du guitariste paru en 1974, accompagné d'un nouvel album réalisé par Fred Frith dans des condition similaires, célébrant les cinquante ans qui les séparent.
Premier numéro d'une série de publications d'art sonore numérique et papier conçues par des artistes, uniquement disponibles sous forme de journal de 16 pages format tabloïd et de fichier numérique, Kindling #1: Parazoan Mapping #2 prolonge la collaboration de Taku Unami et d'Eric La Casa, qui interrogent la pratique et l'écoute du son et de la musique.
La tour Malakow de Zeche Hannover, une ancienne mine de charbon accueillant aujourd'hui le musée de l'industrie LWL dans la région de la Ruhr, devient le lieu d'une installation sonore étendue qui transforme les voix de différentes communautés de Bochum en une expérience d'écoute physiquement palpable.
Une documentation sonore, visuelle et textuelle sur les traditions musicales marginalisées du nord-Caucase (un livre et deux disques vinyles dans un étui en laine traditionnelle).
Une performance explorant les possibilités du son et du langage, inspirée de Merce Cunningham, dans laquelle un groupe de parlants cherche à s'extraire de la société, à reculer en mimant les objets qui nous entourent, dans la forêt.
Pour son deuxième album chez Shelter Press, Lisa Lerkenfeldt mêle musique concrète, expérimentation électroacoustique, composition instrumentale et cinéma surréaliste à partir d'arrangements de piano, de violoncelle et de bandes magnétiques qui constituent une sorte de journal intime en patchwork.
A la suite de l'album célèbré World in World, Jules Reidy propose une suite de pièces immersives composées essentiellement à partir d'une guitare électrique hexaphonique accordée en intonations justes, qui invitent à un nouveau voyage à la fois réconfortant et surprenant.
Monographie dédiée au corpus Psittaciformes de l'artiste colombien basé à Los Angeles, inspiré de la nature migratoire des perroquets. À travers des peintures anthropomorphes sur de la toile en Dacron usagée, il interroge sa propre relation avec l'assimilation, la vie entre les cultures et l'exotisation de son héritage.
Une pièce pour saxophones et électroniques, interprétée en live par Kasper T. Toeplitz (électronique temps réel) et Bertrand Gauguet (saxophones alto & baryton).
La première monographie consacrée aux œuvres pour piano du compositeur, pianiste et improvisateur Frédéric Lagnau (1967-2010), dont la musique, d'une énergie communicative, propose une approche personnelle et poétique du minimalisme. Sensibilité au son, beauté harmonique et allant rythmique la caractérisent.
Un nouveau collage hallucinatoire avec lequel Mike Cooper poursuit magistralement son mélange de free jazz et d'inspirations océaniennes et hawaïennes, en collaboration avec Geoff Hawkins, Jon Raskin et Tim Hill (saxophone), Elliott Sharp et Michael Thieke (clarinette), Scot Ray (lap steel guitar) et la chorégraphe et danseuse Ariella Vidach.
La nouvelle collaboration alchimique entre l'ensemble de chambre australien Decibel et le compositeur français de musique concrète Lionel Marchetti : deux pièces composées en Australie et enregistrées par télémétrie entre trois lieux distincts.
Le deuxième album de la compositrice et clarinettiste australienne dessine un monde sonore où timbre et tonalité trouvent un équilibre parfait, plaçant la relation des sons à l'espace au centre des pièces.
Une performance inédite du maître de la rudra veena Ustad Zia Mohiuddin Dagar (1929-1990), enregistrée dans la ville de Vrindavan, dans le nord de l'Inde, lors du festival Druhpad Samaroh en 1982.
Le deuxième album de l'artiste sonore berlinoise Sam Dunscombe utilise des enregistrements de terrain, la synthèse numérique et l'intonation juste pour explorer le pouvoir de guérison des approches élargies du son et de la musique. Deux longues « expériences sonores spatio-environnementales » développées avec une approche scientifique, constituant une bande-son riche et subtile, salutaire et psychédélique, à mille lieux de la norme new age / ambient actuelle.
Une rencontre improvisée entre les deux musiciens (Jean-Luc Guionnet, saxophone alto / Lê Quan Ninh, percussion) : cinq morceaux de longueurs différentes, alternant de longues périodes de retenue subtile et des moments d'une intensité inouïe.