L'art et la pratique du spectacle vivant chez Charles Fourier et les fouriéristes d'hier et d'aujourd'hui.
Quand Fourier parle du théâtre et de l'opéra, il ne pense pas à nos traditionnelles salles de spectacle mais à un mode d'éducation unitaire qui fait sentir aux enfants les justesses de la vie collective. La gymnastique populaire des « grotesques, funambules, sauteurs, etc. » se combine avec le chant, la poésie et la danse pour former les futurs Harmoniens.
Le numéro 36 des
Cahiers Charles Fourier met en scène l'art et la pratique du spectacle vivant chez Fourier et les fouriéristes d'hier et d'aujourd'hui. Il combine analyses littéraires et partitions musicales du
Nouveau Monde amoureux, critique
situationniste des « jongleries civilisées » et commentaire brechtien du théâtre utopique de Joseph Déjacque.
Du Familistère de Guise au XIXe siècle au Café des pratiques aujourd'hui à Besançon, les lectrices et lecteurs n'iront au théâtre que pour mieux transformer leur vie en un « océan de justesse passionnelle ».
Arrimés à l'Association d'Études Fouriéristes, coordonnés depuis plusieurs années avec le site
charlesfourier.fr, les
Cahiers Charles Fourier accueillent chaque année, depuis 1990, dans la plus complète autonomie scientifique et financière, des articles, des éditions critiques de documents, une rubrique « expérimentations », des notes de lecture et des informations diverses.
Comité de rédaction :
Jonathan Beecher, Dan Berindei, Gaston Bordet, Laurence Bouchet,
Thomas Bouchet, Michel Cordillot, Ceri Crossley,
Simone Debout,
Bernard Desmars, Jean-Claude Dubos, Nicole Edelman, Jean Fornasiero,
Chantal Guillaume, Roberto Massari, Pierre Merklé, Hans Moors, Francis Sartorius,
René Schérer,
Louis Ucciani, Marc Vuilleumier.
Voir aussi
Charles Fourier.