Ce projet de Pauline Julier est le fruit d'une recherche ambitieuse sur l'histoire de la nature. Portée par une approche encyclopédique du sujet, l'artiste tisse une multitude de récits faisant appel aux arts et aux sciences, qu'elle déploie à travers trois médiums : une exposition, un livre et un film. Cet ouvrage de plus de 500 pages comporte une riche iconographie, des textes originaux ainsi que des entretiens avec Philippe Descola et Bruno Latour.
L'album Struggle Artist du musicien électronique et artiste américain Justin Meyers dépeint l'incompatibilité d'une pratique artistique épanouie au sein d'une vie régie par les contraintes du néolibéralisme. Les sonorités mélancoliques des synthétiseurs ajoutent à la puissance narrative de compositions minutieusement structurées.
Quels rôles et quelles fonctions le type joue-t-il en design ? Quels liens entretient-il avec les acceptions du type héritées des autres disciplines du savoir ?
Mini-carnet fac-similé de 50 dessins fantastiques, fantasmagoriques autant que fantasmatiques à l'encre rouge mêlée de bleu, réalisés dans les bus, les trains ou ailleurs.
Cette publication examine la place du peintre moderniste égyptien Hamed Abdalla dans l'histoire de l'art moderne transnational. Mobilisant les archives personnelles et la bibliothèque de l'artiste, Arabécédaire revient sur le parcours et les influences d'Abdalla, mettant en lumière un vaste et riche corpus de matériaux qui ont guidé sa pratique picturale.
Wheels revient sur la carrière d'Olivier Mosset à travers le prisme de sa fascination pour les motos et les engins motorisés et de leur influence sur sa pratique artistique. Ce catalogue singulier comprend plusieurs essais et entretiens, ainsi qu'une chronologie descriptive de tous les véhicules possédés par l'artiste au cours de sa vie !
Amandine Urruty est de retour avec une ébouriffante collection de dessins, fruit de deux longues années de travail. Fascinante immersion dans un univers baroque et singulier, The Party – à l'instar du film éponyme de Blake Edwards – nous entraîne dans une invraisemblable bacchanale, orchestrée par une surdouée du crayon.
Ce numéro s'intéresse aux pratiques artistiques qui repoussent les frontières physiques du corps et défient ses représentations codifiées. Avec Luchita Hurtado ; un dossier spécial sur l'artiste, éducateur, curateur et théoricien Ian White ; Lena Henke ; Martti Kalliala sur Burning Man ; Eric N. Mack ; Stefano Sollima ; Bruce Nauman par Isabelle Graw (Flash Art, mars-avril 1993) ; comptes-rendus d'expositions.
Tantôt adresse, tantôt soliloque, l'écriture de Benoît Toqué tend à sortir de la page pour s'oraliser. Ce recueil rassemble des textes écrits pour la plupart entre 2014 et 2017, fruits de lectures publiques et de workshops.
Une plongée intime au cœur d'un double projet radiophonique consacré aux fleuves Somme et Rance.Croisant l'image et le sonore, l'auteur invite le regardeur et l'écouteur à sa tentative de composition du paysage. L'ouvrage comprend les notes de tournage des deux pièces radiophoniques, ainsi qu'une série de 23 photographies.
Le 64e numéro du Jahresring – revue annuelle d'art contemporain allemande qui paraît sans interruption depuis plus de 60 ans –, édité par Wolfgang Tillmans.
Le 64e numéro du Jahresring – revue annuelle d'art contemporain allemande qui paraît sans interruption depuis plus de 60 ans –, édité par Wolfgang Tillmans.
Les enregistrements inédits qui auraient inspiré le mythique album de Manuel Göttsching, Inventions for Electric Guitar. Enregistrés entre 1972 et 1976 par M.A.L., alias Daniel Malempré, ces titres révolutionnaires ont été composés à l'aide d'une seule guitare Fender Stratocaster 1964, accompagnée d'une pédale wah-wah et d'un enregistreur cassette.
Un abécédaire avec lequel le pianiste, compositeur et improvisateur revient sur son expérience du son (avec la partition et l'enregistrement sur CD d'une pièce inédite).
Tonaliens étudie les possibilités présentes au sein du système musical de la gamme naturelle, explorant l'espace harmonique à l'aide de la voix (les techniques vocales de musique classique indienne d'Amelia Cuni), des cuivres, d'instruments inventés, d'ondes sinusoïdales et d'instruments électroniques. Ce disque réunit deux performances live de 2015 à Amsterdam et à Berlin. Avec des notes de pochettes du tuba Robin Hayward et des photographies documentant les performances.
Stridulations est le fruit d'une rencontre entre l'enregistrement et l'instrument, la composition et l'improvisation : field-recordings de communications animales en dialogue avec les sons produits par le champ électromagnétique de tubes fluorescents, manipulés à l'aide de variateurs électriques et filtrés par un dispositif sonore analogique.
Un long poème mythologico-érotique, charnel et sanglant, de Jean-Philippe Pernot, illustré d'une série de gravures au burin d'Hélène Damville, intitulée « danse macabre ».
Un regard réflexif sur les premières années du centre d'art contemporain NTU de Singapour, qui questionne sa position actuelle au sein des champs mondialisés de l'art et de l'économie du savoir, avec 80 contributions internationales et une vaste documentation sur les expositions.
Le livre Fragments, conçu par l'artiste libanais Rayyane Tabet comme une installation, associée à une performance, s'inspire d'une légende familiale, point de départ d'une enquête archéologique et géopolitique.
Réédition fac-similé et traduction française de la charte graphique conçue par le studio Danne & Blackburn pour la redéfinition de l'identité visuelle de l'agence spatiale américaine NASA en 1975.
Les presses du réel – Histoire de l'art – Hors-série
La biographie de la Princesse de Polignac (1865-1943), qui consacra sa fortune aux arts, aux sciences et aux lettres, et dont l'influence sur le monde musical et littéraire du XXe siècle est incommensurable. Mécène des Ballets Russes, de l'Opéra de Paris, de Boulanger, Haskil, Rubinstein, Horowitz, la passion de sa vie a été de commander des pièces originales à des compositeurs alors inconnus pour son salon parisien, où l'on croisait Proust, Cocteau, Monet, Diaghilev, Colette…
Numéro consacré aux dynamiques d'archivage : entretiens avec Ernesto Oroza, Simone Osthoff, Red conceptualismos del Sur, Manu Luksch, Daniel G. Andujar ; Anna Ramos présente la série de podcasts Memorabilia ; British Library's 140 years of recorded sound vs. Centuries of Sounds ; Rhizome's Net Art Anthology ; compte-rendus d'ISEA 2017 – « Biocreation and Peace », xCoAx 2017 à Lisbonne…
Ce numéro de plus de 250 pages étudie le corps, sous toutes ses formes : dossier consacré à George Henry Longly ; les anticorps dans l'institution artistique, par Mathieu Copeland ; entretiens avec Barbara Hammer, Lou Dallas, Manuel Solano ; Eleanor Antin à propos de Carving ; Ellen Blumenstein et Kate Cooper ; Ben Vickers en conversation avec Kenric McDowell sur l'humain et la machine ; un essai visuel de Marianna Simnett ; Donna Huanca en conversation avec Venus Lau ; ektor garcia ; 25 questions à Eric N. Mack… Inclus, le premier numéro du nouveau fanzine Clubbing, dédié à la culture club.
La vie et le parcours du multi-instrumentiste de jazz Eric Dolphy, passeur essentiel entre les mondes du be bop et du free jazz, partenaire de Charles Mingus, John Coltrane, Ornette Coleman (nouvelle édition revue et augmentée).
Deuxième volume de la trilogie Agitation frite : 43 entretiens avec les groupes, les musiciens et les acteurs (labels, free press, collectifs artistiques) de la scène musicale underground française historique et actuelle.
La bande originale de Remainder, le premier long métrage d'Omer Fast. Réalisée en collaboration avec Schneider TM, la composition est le résultat d'un processus d'improvisation et d'interaction entre le vidéaste et le musicien, le duo ayant travaillé à faire de la musique l'un des éléments essentiels du film.
Inexplicable hours ouvre d'un côté de nouvelles voies à base d'enregistrements de terrains, d'électronique statique et de pulsations distantes et continue de l'autre l'exploration du drone et de l'ambient mais de manière plus lumineuse, moins agressive, moins tendue, rappelant presque parfois la série Obscure de Brian Eno.
Timothy Morton tend un fil entre philosophie et écologie pour repenser, à partir du concept d'hyperobjets, notre manière d'aborder le « réchauffement planétaire ».
Quelque quatre mille polaroïds retraçant près de quinze années de la vie de l'artiste et ancien directeur de l'ECAL. Du New York artistique des années 1970 aux voyages en Amérique du Sud ou sur les rives du lac Léman, ce journal photographique révèle un portrait intime à forte charge érotique. Avec des textes de Hans Ulrich Obrist et Stéphanie Moisdon.
Cette publication questionne notre relation actuelle à l'avenir et étudie les stratégies et les moyens proposés par les artistes et les chercheurs d'aujourd'hui afin de façonner les nouveaux possibles. Elle comprend les contributions du personnel académique et des étudiants du centre cx pour les études interdisciplinaires de l'Académie des Beaux-Arts de Munich.
Recueil d'essais confrontant les points de vue entre auteurs et artistes, technologues, théoriciens et cinéastes sur la fiction et ses différentes manifestations. L'ouvrage explore les façons dont les fictions prolifèrent, s'incarnent et agissent sur le monde.
Premier catalogue consacré aux travaux du groupe militant Art+Positive, camarade de luttes d'ACT UP New York durant les premières années de l'épidémie du VIH. Apôtre de l'activisme spontané, Art+Positive dénonce le silence du monde de l'art vis-à-vis du sida, ainsi que la censure, l'homophobie, la misogynie et le racisme qui y règne à la fin des années 1980. Des archives inédites forment le socle de cette publication, accompagnées d'essais originaux et d'écrits de l'époque.
Dans cet essai, Peter G. Rowe offre une description d'ensemble des transformations générées par les nouvelles technologies dans le domaine de la conception architecturale, abordant des questions telles que la précision et l'incomplétude de l'information, la théorie des schémas et l'heuristique.
Le premier ouvrage consacré au travail de l'illustratrice de mode et artiste Kelly Beeman. Puisant son inspiration dans les lookbooks et les défilés de créateurs, Kelly Beeman peint des toiles qui plongent le spectateur dans un univers fantasmé d'une sensibilité rare, teinté de subtiles références au design d'intérieur, à l'architecture, à la musique et à la littérature.
Cette publication fait revivre l'art oublié de l'aménagement de vitrines à travers un portrait artistique et intime du décorateur étalagiste Bob Steffen.
Joseph Kosuth poursuit son investigation sur les interactions entre langage et réalité, mots et objets, couleur et lumière avec cette publication, à mi-chemin entre livre d'artiste et catalogue, présentant les premières installations de néons de l'artiste américain, associées à celles d'artistes issus de l'Arte Povera, Pier Paolo Calzolari, Mario Merz et Emilio Prini.